29 Juin 2011
En allant cueillir des plantes sauvages, j’ai trouvé ses champignons avec ma copine Odette. Pas mal de bolet en fin de compte !
1. Famille : Bolétacées
Boletus aestivalis
Chapeau : de 5 à 15 cm, hémisphérique devenant convexe, charnu, à marge lisse, à cuticule sèche et veloutée parfois très finement craquelée, de couleur noisette, chamois clair, à fauve-orangé, parfois plus clair jusqu'à brun pâle
Lames : néant : tubes à pores très fins de couleur blanchâtre devenant jaunâtre à jaune-verdâtre et jusqu'à brun-olivâtre en vieillissant
Anneau : néant
Pied : légèrement renflé à obèse à l'état juvénile puis plus ou moins cylindrique, de couleur brun pâle à ocre pâle souligné d'un réseau blanchâtre puis concolore descendant jusqu'à la base du pied
Exhalaison : fongique à boisée, assez soutenue, caractéristique des cèpes
Période de cueillette : du printemps à l'été, avec des poussées plus marquées de mai à juillet et en septembre, lorsque la température n'est pas excessive et les nuits un peu fraîches.
Biotopes : bois aérés de feuillus tels que châtaigniers, chênes, charmes, etc. et aussi en lisière de ceux-ci
Confusions : possible avec le cèpe de Bordeaux, le cèpe bronzé mais aussi le bolet amer
Commentaires
Les spores sont de couleur jaune verdâtre à brun olivâtre. Le cèpe d'été (appelé aussi cèpe réticulé) ressemble fort au cèpe de Bordeaux. Il est rapidement attaqué par les limaces et devient vite verreux. La chair est blanche, un peu moins ferme que celle du "Bordeaux", parfois légèrement sucrée et onctueuse. Ce champignon fait partie des espèces apparaissant le plus souvent après les pluies d'orage.
La cuticule se craquelle facilement lorsque l'atmosphère est sèche
2. Porphyrellus porphyrosporus
(Bolet à spores pourpres)
Chapeau: 5 à 15 cm, d'abord hémisphérique puis convexe, s'aplanissant à la fin, gris olivacé sombre à brun noirâtre à marge épaisse, un peu débordante, unie, concolore et revêtement sec, finement velouté.
Pores: petit, grisâtre puis brun vineux sale avec des nuances olivâtres au début, bleuissant au toucher.
Pied: cylindrique, souvent clavé, parfois radicant, plein et dur, brun sombre, blanc à la base.
Chair: épaisse, ferme, blanche, devenant pourpre grisâtre; saveur nulle parfois un peu âcre, odeur fruitée.
Sporée: brun pourpré.
Habitat: bois de feuillus et de résineux, sur sol acide. Assez rare. Eté automne. Seul ou en groupes, souvent sur litière épaisse.
Comestibilité: comestible au goût déplaisant a été dans certains cas signalé comme toxique.
Confusion: possible par les néophytes avec certains bolets granuleux, mais ces derniers ont les pores plus clairs noircissant mais ne virant jamais au bleu au toucher, et leurs pied est recouvert de petites mèches granuleuses.
3. Amanite rougissante
Famille : Amanitacées
Amanita rubescens
Chapeau : de 7 à 15 cm, convexe puis étalé, beige à marron clair, devenant rosâtre à vineux, plus ou moins couvert de squames grisâtres à rosâtres ou crème, à marge lisse et mince
Lames : libres, inégales, blanches et serrées, rossissant aux blessures
Anneau : ample, strié et persistant
Pied : de 7 à 13 cm, massif et ferme mais plus élancé en vieillissant, fibreux, bulbeux à la base, blanc vers le sommet à rosâtre vers la base, plus nettement rosissant jusqu'à couleur vineuse vers le bulbe, surtout aux blessures
Exhalaison : nulle à très faible
Période de cueillette : dès le milieu du printemps et jusqu'à l'automne, aux premières gelées hivernales
Biotopes : bois clairs ou à leur lisière, aussi bien sous les feuillus que les conifères
Confusions : possible avec l'amanite panthère, l'amanite élevée et l'amanite épaisse
Commentaires
La chair, blanche, rosit puis prend une teinte vineuse à la coupe et aux fissures naturelles du vieillissement. Ce très bon comestible, à saveur légèrement âcre lorsqu'il croît sous les conifères, lorsqu'il est bien cuit, se révèle être un toxique sévère à l'état cru ! Il contient des hémolysines, substance détruisant les globules rouges. Malgré la cuisson (qui révèle une odeur peu agréable, sans rapport avec le goût de l'espèce), certains consommateurs la digèrent mal ...
Ce champignon peut parfois perdre presque toutes les squames du chapeau et ainsi présenter un aspect très différent.
4. Russule espèce ?
5. Bolet à chair jaune
Famille : Boletacées
Xerocomus chrysenteron
Chapeau : de 4 à 10 cm, convexe puis aplati, finement velouté, se craquelant en vieillissant, fauve-gris à brun-verdâtre, à marge d'abord finement ondulée puis devenant irrégulière
Lames : néant : tubes relativement longs, adnés à décurrents en filet, aux pores grands et anguleux, de couleur jaune pâle à jaune devenant vert olivâtre, devenant bleu verdâtre au toucher
Anneau : néant
Pied : typiquement assez mince pour un bolet mais aussi parfois plus ou moins renflé, s'atténuant à la base, de couleur jaunâtre plus ou moins strié de rouge
Exhalaison : faiblement fruitée ou aromatique, rappelant parfois le scléroderme
Période de cueillette : à partir du début de l'été et jusqu'à la fin de l'automne
Biotopes : principalement dans les bois de feuillus mais parfois dans les résineux, appréciant les sols acides et herbeux
Confusions : possible avec le bolet pruineux, le bolet subtomenteux, le bolet commun, le bolet rougeâtre ainsi que le bolet abricot et xerocomus lanatus
Commentaires
La chair est de couleur jaune devenant légèrement bleu verdâtre à la coupe pour ensuite devenir plus ou moins rougeâtre. Elle est également rougeâtre et jusqu'à rouge vif sous la cuticule. L'oxydation à l'air en provoque le bleuissement léger lors de la coupe. Les spores sont de couleur brun olivâtre. Ce champignon se développe le plus souvent en groupes de quelques individus disséminés. Ses caractéristiques sont très variables et c'est la raison pour laquelle la confusion est possible avec un bon nombre d'espèces. Sa chair est de consistance molle et il est comestible mais de qualité assez moyenne.
6. Russule espèce ?
7. Bolet élegant
Famille : Boletacées
Suillus grevillei
Chapeau : de 5 à 10 cm, hémisphérique devenant convexe, à marge lisse et excédente à l'état adulte, de couleur jaune citron à jaune vif et souvent roux orangé selon l'exposition, légèrement plus claire vers la marge
Lames : néant : tubes adnés à légèrement décurrents, fins, de couleur jaune devenant gris rose à gris roux au toucher
Anneau : voile blanc à jaunâtre se rompant, à l'état juvénile, pour laisser place à un anneau léger et ascendant situé haut sur le pied se rétractant en vieillissant
Pied : de 6 à 10cm et plus, d'abord jaune citrin puis devenant doré et marqué de fibrilles de couleur brun ochracé sous l'anneau, légèrement plus clair au dessus, de couleur blanche à blanchâtre à la base
Exhalaison : faiblement fruitée ou fleurie
Période de cueillette : à partir du milieu de l'été et jusqu'à l'automne
Biotopes : bois et parcs comportant surtout des résineux, affectionnant particulièrement la couverture des mélèzes et une humidité relativement importante
Confusions : possible avec la nonnette voilée et le bolet des bouviers appréciant les mêmes biotopes
Commentaires
La chair, de couleur jaune, se teinte de veinules violacées à la coupe. Elle est de consistance molle et spongieuse et relativement saturée en eau. Les spores sont de couleur jaune à ocre. Il est préférable d'éliminer la cuticule très visqueuse de ce champignon si on veut le déguster. Il n'est toutefois pas de grande qualité culinaire.
A l'état juvénile, le voile ressemble à une cortine très dense et le chapeau est particulièrement visqueux
Source des infos : http://mycorance.free.fr